La réunion de négociation sur les horaires variables qui devait se tenir le 19 décembre, a été reportée au mardi 7 janvier.
Sur la base des modifications apportées par la direction, la CGT ne donnera pas son accord.
Les modifications demandées par la direction :
Elargissement des plages fixes : 9h15 le matin et 13h30 l’après-midi.
C’est une régression pour l’équilibre vie professionnelle / vie privée.
Quel est le problème avec les plages fixes actuelles qui fonctionnent depuis 15 ou 20 ans ?
Réduction du débit/crédit pour les cadres : +3/-3 au lieu de +10/-3
Réduction du débit/crédit pour les temps partiels :
+/- 1h30 pour les contrats inférieurs à 20h
+/- 2h00 pour les contrats entre 20h et 25h
+/- 2h30 pour tous les temps partiels supérieurs à 25h.
Restriction de la souplesse journalière : maximum 15mn de plus par jour
Restriction des reports du crédit horaire à 3 heures au changement d’année :
un cadre qui aurait +5 par exemple se retrouvera automatiquement à +3.
Restriction du compteur mission/formation à 10h au 30 de chaque mois.
Charges de contrôles RH supplémentaires : vérification chaque fin de mois du respect des plafonds en débits, en crédits, en mission/formation.
Sanctionnabilité accrue des agents : Au lieu de sanctions possibles en cas de manquements « répétés » aux dispositions du protocole, et sur la base d’un rapport de l’encadrement, les agents seront exposés à sanctions au bout de 3 anomalies dans les contrôles RH mensuels.
Pour la CGT, appliquer des mesures restrictives à l’ensemble du personnel ne saurait être une solution pour d’éventuelles dérives individuelles ou concernant une petite minorité de personnes.
La CGT s’interroge sur les motivations de la direction.