BIENTOT UN LICENCIEMENT ABUSIF ?

La Direction a entamé le 6 février 2020 une procédure de licenciement pour faute grave à l’encontre de Mme M. G., Responsable des Ressources Humaines, et en a fait la publicité par un mail à tous les pilotes du Havre et de RED, en précisant même qu’ils envisageaient un dépôt de plainte contre Mme M. G.

Ce mardi 25 février 2020, le Conseil de Discipline a prononcé l’unanimité un avis défavorable au licenciement, et a statué l’absence de faute grave dans le dossier présenté par le directeur en personne, accompagné par la sous-directrice en charge des RH.

Malheureusement, malgré la reconnaissance du Conseil que le dossier était vide et que Mme M.G. n’a pas commis de faute professionnelle, il est à craindre que la direction persiste sur la voie d’un licenciement abusif, quelque soit le montant des indemnités auxquelles la caisse sera condamnée.

Imaginez la destruction psychologique lorsqu’on est licencié.e sans avoir commis la moindre faute, les nuits sans sommeil, la douleur de l’injustice, la perte de confiance en soi,…

Avec ce licenciement abusif dans un climat social très dégradé, c’est le régime de la terreur que la direction installe :
N’importe qui peut être licencié sans aucun motif sérieux, même des agents irréprochables, même des cadres importants.

Comment la direction compte-t-elle motiver les salariés pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes avec un tel climat délétère ?

Un bon directeur devrait obtenir la confiance des salariés par son honnêteté et sa transparence, en agissant au mieux pour les intérêts de l’entreprise et des salariés. Il devrait utiliser ses compétences pour les mettre au service de l’entreprise et des salariés, et non pas pour jouer au plus fin. Il devrait faire preuve d’empathie, en écoutant avec attention et en étant sensible aux besoins des salariés, et leur permettre d’atteindre les objectifs.

Malheureusement, pour les salariés et pour l’avenir de la CPAM Le Havre, ça n’est pas le cas.